Une soirée d’été dans le Golfe du Morbihan…
Un après-midi de navigation, d’exercices de sécurité, d’esquimautage et de baignade. Un barbecue bien sympa clôture cette fin de journée et fin de saison. La mer a ses codes ;…
Un après-midi de navigation, d’exercices de sécurité, d’esquimautage et de baignade. Un barbecue bien sympa clôture cette fin de journée et fin de saison.
La mer a ses codes ; la navigation construit les siens. Immanquablement, le voyage en kayak de mer se conçoit de façon solidaire, une manière simple de répondre à cette impérieuse nécessité : le partage du danger et une réponse collective en cas de problème. Peu importe le nombre. L’entraide tient plus à la cohésion du groupe qu’à des règles préétablies. Le dessalage et le bain consécutif mettent en difficulté le marin, devenu encore plus vulnérable hors de son embarcation. Le choc émotionnel, la perte d’énergie et l’hypothermie peuvent compromettre la suite du voyage. Son retour à bord devient cause commune. Or, des techniques, à deux ou trois kayakistes, permettent le réembarquement sans rallier le rivage. L’association des savoir-faire est alors mise à contribution et profite au naufragé éphémère. Le besoin impératif du retour au sec dans un minimum de temps exige la maîtrise de ces techniques par les partenaires, préparés à affronter le dessalage. La bonne exécution garantit que la chute reste un simple accident de parcours et ne devienne pas un drame. Cette attention à l’autre, cette veille mutuelle, est spécifique à la navigation en kayak de mer.
« La simplicité du kayak » – Frédéric GILBERT